par: Gaétan Lapierre, arbitre et secrétaire-trésorier
Le MONTCALM # 4 - 2015 sera un tournoi rotation de 5 rondes par sections de 6 joueurs, avec une petite section système suisse pour les plus bas cotés (environ moins de 1400 ??) et aura lieu du 08 janvier au 05 février 2015 au club d'échecs montcalm.
L'inscription sur place aura lieu au club d'échecs montcalm
jeudi le 08 janvier 2015 (la veille du tournoi ouvert des 9-10-11
janvier 2015) de 17h45 à 18h30 (6h30 p.m.).
Pour les joueurs d'environ moins de 1400 (??) de la petite section
système suisse, il sera aussi possible de s'inscrire avant 18h15
jeudi le 15 janvier 2015.
Malheureusement, pour les autres, les appariements des sections
ROTATION seront "figées dans le ciment" pour le reste du tournoi
de sorte qu'aucune nouvelle inscription ne sera possible.
Donc, pour ces joueurs, soyez-là le 08 janvier 2015 avant 18h30 ;
sinon vous devrez vous reprendre au prochain tournoi ... cinq
semaines plus tard.
JOYEUX NOËL & BONNE ANNÉE D'ÉCHECS 2015
Par: Gaétan Lapierre, arbitre, le 18 décembre 2014 22h15
gaetan.lapierre@hotmail.com (418) 688-0961(avec répondeur)
POUR: CLUB D'ÉCHECS MONTCALM
Abandons
Outre les abandons
annoncés la semaine passéee,
Jean Chevalier et Phillip May ont quitté le tournoi avant la dernière ronde. Voici donc la liste des abandons :
Treize parties se sont disputées jeudi soir, pour un nombre de nulles très faible (seulement deux). Étonnamment, sur les six premiers échiquiers, aucun des résultats n'a respecté la logique de la cote ! Aux échiquiers 4 et 6, Marc Bergeron et Oliver May n'ont obtenu que la nulle face à André Bourassa et Dominic Genest, malgré des écarts de cote de plus de 250 points ! Aux échiquier 1, 2, 3 et 5, c'est à chaque fois le plus bas coté qui a gagné, et trois fois avec les noirs ! Voilà qui montre assurément les progrès effectués par certains joueurs, qui peuvent en remontrer aux autres !
Sur les échiquiers inférieurs, en revanche, où l'on trouve des experts comme Réjean Plante, Daniel Bonneau et Dominic Cournoyer, peu habitués à ce genre de place, les plus haut cotés ont assuré, en l'emportant partout. Voilà qui peut rassurer ceux qui, désolés d'un mauvais tournoi, pouvaient commencer à douter d'eux-mêmes !
Les résultats sont aussi sur le site du club
(cliquez
ici).
Au classement final, c'est Yvon Bluteau qui remporte le tournoi en solitaire, avec la marque quasi parfaite de 4,5 sur 5 (le seul demi-point qui manque est en fait un repos pris à la ronde deux !). Trois joueurs (John Bleau, Gabriel Boulianne et Marc Sarra-Bournet) partagent la deuxième marche du podium avec 4 sur 5, et Éric Dumont finit avec 3,5 en 5. C'est dire que certains étaient très en forme pour ce tournoi !
Les résultats sont sur le site du club
(cliquez
ici).
4,5 sur 5 :
Yvon Bluteau (1737) ;
4 sur 5 :
John Bleau (1914) ;
Gabriel Boulianne (1782) ;
Marc Sarra-Bournet (1737) ;
3,5 sur 5 :
Eric Dumont (1702) ;
3 sur 4 :
André Bourassa (1785) ;
3 sur 5 :
Réjean Plante (2074) ;
Marc Bergeron (2038) ;
Daniel Bonneau (1978) ;
Dominic Cournoyer (1942) ;
Danny Lamontagne (1893) ;
Oliver May (1809) ;
Paul Cummins (1793) ;
Dominic Genest (1540) ;
2,5 sur 5 :
Daniel Dubé (1946) ;
Arthur Ripoll (1816) ;
Vance Oliver (1694) ;
Francis Thériault (1595) ;
Jean-François Côté (1272) ;
2 sur 4 :
Gaétan Lapierre (1949) ;
2 sur 5 :
Yan Badeaux (1580) ;
Laurent Foucreault (1557) ;
Stéphane Gagnon (1518) ;
Mathieu Leblanc-Legault (1454) ;
1,5 sur 4 :
Daniel Pelletier (1358) ;
Sébastien Chabot (1290) ;
Phillip May (1277) ;
1,5 sur 5 :
Lucas Bernatchez (1415) ;
Pascal Lê-Huu (1356) ;
1 sur 4 :
Vlad Calafateanu (1611) ;
Jean Chevalier (1307) ;
0,5 sur 4 :
Claude Belzil (1333) ;
0,5 sur 5 :
Jason Hines (1328) ;
Parties
Au premier échiquier, comme prévu, John Bleau, le meneur incontesté avec 4 points sur 4, affrontait avec les noirs son poursuivant immédiat, Yvon Bluteau.
Si l'ouverture n'a pas vraiment permis de départager les deux joueurs, c'est Yvon qui a gagné peu à peu l'avantage autour du 20e coup grâce à une meilleure coordination de ses tours. Après 23. Td7, les noirs se sont retrouvés cantonnés à un jeu passif, et malgré l'ouverture des lignes, le cavalier d'Yvon semblait plus actif que le fou de John.
De fait, pressé par la menace de ce cavalier, John a commis au 28e coup une grosse gaffe par 28...Tb5? . Yvon n'a alors pas laissé passer 29. Cxe6+ et prenait ainsi un gros avantage. Au coup suivant, cependant, sur 29...Rf6, 30. Cd8 (gagnant le pion f7) était très fort et aurait clos le débat (Yvon jouera ce même coup au 35e coup, mais John avait alors 35...Fe7, qui sauvait le pion).
30. Cd4 permettait cependant à John de survivre, mais le pion supplémentaire d'Yvon était trop fort, et lui a finalement permis de l'emporter.
(J'ai transcrit ici tous les coups que j'avais sur la feuille, mais je pense qu'il en manque. Néanmoins, dans la position finale que j'ai, les noirs sont bel et bien perdus.)
(Ceux qui ont du mal avec l'interface Javascript peuvent
cliquer ici pour la voir sur QuébecÉchecs.)
Bluteau-Bleau
Décidément, le gambit Smith-Morra de la sicilienne est vraiment très à la mode au Montcalm depuis, me semble-t-il, que je l'ai ressorti pour affronter, sans succès, André Bourassa (cliquez
ici pour voir la partie avec ses commentaires
ou là
pour voir la partie seule), imité ensuite par Paul Cummins, qui l'a joué en trois occasions, mais avec succès. Je dois à présent avouer que j'en ai eu l'idée en regardant une partie de Gilles Angers contre André (cliquez
ici pour la voir), mais Gilles était, apparemment, plus doué que moi...
Bref, tout ça pour dire qu'au deuxième échiquier, c'est encore le gambit Smith-Morra que Danny Lamontagne a choisi contre Gabriel Boulianne.
La partie est restée équilibrée jusqu'au 16e coup, moment que Danny a choisi pour lancer une attaque contre le roque adverse : 17. Cg5 est déjà fautif, puisqu'il cède le pion e5 après 17...Fxg5, mais Danny a aggravé sa situation par 18. Dh5??, qui cède une pièce en échange d'un échec ne menant nulle part. Pire : après que Danny a eu récupéré deux pions pour la pièce, ce sont les tours de Gabriel qui se sont activées pour menacer le roque adverse ! Au 26e coup, Danny a dû rendre les armes dans une position désespérée.
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Lamontagne-Boulianne
Au troisième échiquier, Paul Cummins avait les pièces blanches contre Marc Sarra-Bournet, et lui a joué une italienne Gioco Piano (« jeu lent » en italien). Au 7e coup, Marc s'est emparé d'un pion par 7...Cxe4, en échange de quoi Paul aurait dû avoir des compensations, ce qui n'a pas vraiment été le cas. Il me semble que l'erreur de Paul est d'avoir autorisé 9...d5, qui permet aux noirs d'avoir une très bonne position, et de roquer sans crainte en gardant le pion.
Quoi qu'il en soit, passé le 10e coup et le roque noir, Marc avait un avantage sensible, mais s'est embarqué dans des complications inutiles au 21e coup : en effet, pour défendre le cavalier f5, il était beaucoup plus simple de jouer 21...Dc7, au lieu de 21...Fd3?, qui aurait dû donner la pièce à Paul après 22. Cf2 g5 23. Dd2 Fc4 24. Cg4! (et non 24. Dc2, comme l'a joué Paul). Ce coup très fort menace le pion f6 et permet de mettre une forte pression sur la colonne e.
Dans la partie, cependant, après 24. Dc2 Dd7, il était trop tard pour jouer 25. Cg4 : l'avantage s'était envolé. Revenue à l'équilibre, la partie a continué, et Marc a fait le bon choix en échangeant les tours au 27e coup, car son pion supplémentaire lui a conféré un grand avantage, mais après l'échange des dames au 30e coup, on tombait dans une finale de fous de couleur opposée, théoriquement nulle, malgré les deux pions d'avance de Marc.
C'est alors que Paul a joué le fautif 37. h4??, avec l'idée d'aller manger les pions de la colonne 'h'... sauf que, après 38. Re3 Fc4, Paul s'est rendu compte que Marc pouvait menacer le pion g2. Marc tenait alors une position bien meilleure, mais encore fallait-il pouvoir percer : ç'a été chose faite avec l'excellent sacrifice de fou 52...Fg4, qui ouvre au monarque noir la case e4 et le chemin de la victoire.
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Cummins -- Sarra-Bournet
Au quatrième échiquier, André Bourassa affrontait Marc Bergeron. Au 12e coup,
André a fort précisément sacrifié une pièce pour deux pions par 12. Fxh7+. Mais ce sacrifice n'était que provisoire, car le fou de cases noires de Marc est en fait condamné.
Marc a alors commis une belle erreur par 13...Ce4, car André n'avait plus qu'à échanger en e4 pour avoir une attaque dévastatrice contre le roque noir, sans que le fou de cases noires de Marc soit pour autant libéré. En effet, après 14. Fxe4 dxe4 15. Dxe4, la tentative de libérer ce fou par 15...Fxc5?? se serait heurtée à un mat en cinq !
Marc l'a vu et a joué le meilleur coup, 15...f6, décision courageuse car son roi se trouve plus que jamais exposé, et le fou de cases noires est toujours prisonnier (17...Fxc5? échou sur 18. Dh5+ Rg8 19. Fxc5).
Puis, coup de théâtre extraordinaire : quelques coups plus tard, alors que les noirs n'avaient plus de roque et allaient perdre une pièce, la nulle a été conclue !
Un résultat difficile à croire...
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Bourassa-Bergeron
Dubé-Dumont
Au sixième échiquier, Dominic Genest faisait face à Oliver May. L'ouverture, une anglaise qui a pris la forme d'une sicilienne dragon inversé, a donné lieu à un combat équilibré.
Mais voyant que Dominic prenait peu à peu l'avantage à partir du 30e coup, Oliver a joué son va-tout et a sacrifié au 32e coup son cavalier pour trois pions. Cet échange, en apparence équilibré, ne faisait en fait que renforcer l'avantage blanc, car Dominic disposait alors du très fort 35. Td7!, visant la case f7.
Dominic a préféré cependant jouer les échanges et s'est retrouvé dans une position égale.
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Genest-May
À l'échiquier 7, Dominic Cournoyer a joué son anglaise favorite à Stéphane Gagnon. Toute la partie s'est jouée au 17e coup noir : si 17...Tad8 aurait donné aux noirs un gros avantage, 17...Fc5 les a au contraire perdus. Dominic s'est dès lors montré implacable, et Stéphane a dû rendre les armes après une très belle résistance.
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Cournoyer-Gagnon
Joue-la mieux que moi !
Les noirs viennent de replacer leur tour en d8, pour bloquer le pion. Quel est le meilleur coup pour les blancs ?
[Indice : ce n'est pas 27. Tcd1, le coup de la partie.]
Au 10e échiquier, enfin, j'affrontais Mathieu Leblanc-Legault, qui m'a opposé la défense Caro-Kann. Si au début de la partie, Mathieu a très bien joué, il semble qu'à partir du 20e coup, la présence de mon fou en g5 ait commencé à lui peser, si bien qu'il a choisi un plan curieux pour pousser f6 et lancer ses tours contre mon roque : 21...Df8? suivi de 22...f6. Le résultat s'est révélé contraire aux attentes noires, cependant, puisque au terme de la manœuvre, le roi n'avait plus guère de protection, que les tours n'étaient pas coordonnées et que la dame occupait une mauvaise place. La seule chance pour les noirs de s'en sortir aurait été de placer assez tôt leur seule tour active sur la colonne 'd' (par exemple, par 25...Td7), au lieu de quoi Mathieu l'a laissée trop longtemps sur la colonne 'c', me permettant de doubler les tours pour donner l'assaut.
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Ripoll -- Leblanc-Legault
Il ne me reste plus qu'à vous souhaiter à tous un joyeux temps des fêtes ! N'oubliez pas que notre club rouvrira ses portes le huit janvier pour le Montcalm IV, tournoi à rotation (accompagné d'un petit tournoi suisse, comme de coutume), et que le lendemain, le 9 janvier, commencera le championnat ouvert du club Montcalm ! Venez nombreux !
Annonces :
NOTE: il vous reste jusqu'à jeudi soir le 11 décembre 2014 inclusivement pour profiter du rabais de 15$ sur inscription payée pour l'OPEN des 9-10-11 janvier 2015.
Mais, auparavant, jeudi soir le 08 janvier 2015, ce sera le MONTCALM
# 4, un tournoi ROTATION par sections de 6 joueurs, avec une petite
section système suisse pour les plus bas cotés (-1400?), qui débutera !
Réjean Plante (2074) jouera finalement la ronde 5.
Concernant le cas de la perte par défaut d'Arthur Ripoll, l'arbitre a convenu avec celui-ci qu'il ne serait pas apparié en ronde # 5, SAUF SI l'arbitre recoit avant 18h00 jeudi le 11 décembre 2014 un appel téléphonique (ou un
message enregistré sur le répondeur de l'arbitre) comme quoi IL SE PRESENTE POUR JOUER LA RONDE # 5.
Chronique de la ronde 3 du Montcalm III (saison 2014-2015)
Après la troisième ronde de Montcalm III, nous voilà déjà dans la deuxième moitié du tournoi, où les choses sérieuses vont commencer. Après un grand nombre de surprises survenues dans les premières rondes, il n'est pas trop tard encore pour que ceux qui ont pris un mauvais départ se rattrapent dans la dernière ligne droite. Encore faut-il faire vite !
Annonce :
RABAIS PROLONGÉ SUR L'INSCRIPTION DE L'OPEN DE JANVIER 2015
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Le comité exécutif du club d'échecs Montcalm a décidé de PROLONGER JUSQU'AU JEUDI 11 DÉCEMBRE 2014 INCLUSIVEMENT LE RABAIS DE 15$
SUR LES INSCRIPTIONS POUR L'OPEN DES 9-10-11 JANVIER 2015
SI C'EST PAYÉ AU CLUB D'ÉCHECS MONTCALM ou à son arbitre Gaétan
Lapierre AU PLUS TARD JEUDI LE 11 DÉCEMBRE 2014.
Nous vous attendons donc pour ce tournoi annoncé dans la revue ÉCHECS+
de novembre-décembre 2014.
Ho Ho Ho ...
La direction.
Club d'échecs Montcalm.
Par: Gaétan Lapierre, le 28 novembre 2014 00h48 a.m.
_____________________________________________________
Repos et exemptions (aussi appelés « byes » en anglais)
Aux repos déjà annoncés de longue date s'est ajouté celui d'André Bourassa, qui a également demandé une exemption pour la semaine prochaine. Les appariements ont de ce fait été changés (et moi qui m'étais préparé pour affronter Éric Dumont !!). Cinq joueurs, donc, ont pris un repos cette semaine :
A. Bourassa (1785) ;
P. Cummins (1843) ;
G. Boulianne (1782) ;
D. Pelletier (1358) ;
J. Hines (1328) ;
Ce sont donc 28 joueurs qui s'affrontaient cette semaine.
Aucune surprise n'est à signaler cette semaine, hormis peut-être la défaite de Vlad Calafateanu (1611) contre Mathieu Leblanc-Legault (1454) : c'est la troisième défaite d'affilée pour Vlad dans ce tournoi, tandis que Mathieu quitte la zone désespérante des « zéro sur ... ».
Les résultats sont sur le site du club
(cliquez
ici).
Au classement général, les choses se sont clarifiées en tête : seuls John Bleau et Marc Sarra-Bournet ont encore une coche parfaite, à 3 en 3. L'un d'eux deux est certainement de trop à cette place, et il faudra qu'ils se rencontrent la semaine prochaine pour déterminer qui...
Derrière, cependant, André Bourassa et Yvon Bluteau suivent de près, mais ils ne rencontreront pas la semaine prochaine puisqu'on sait qu'André ne sera pas des nôtres jeudi prochain. Yvon devrait donc rencontrer un des neuf joueurs à 2 sur 3.
Les résultats sont sur le site du club
(cliquez
ici).
3 sur 3 :
John Bleau (1914) ;
Marc Sarra-Bournet (1737) ;
2,5 sur 3 :
André Bourassa (1785) ;
Yvon Bluteau (1737) ;
2 sur 3 :
Réjean Plante (2074) ;
Daniel Bonneau (1978) ;
Gaétan Lapierre (1949) ;
Daniel Dubé (1946) ;
Dominic Cournoyer (1942) ;
Danny Lamontagne (1893) ;
Paul Cummins (1843) ;
Oliver May (1809) ;
Gabriel Boulianne (1782) ;
1,5 sur 3 :
Marc Bergeron (2038) ;
Arthur Ripoll (1816) ;
Eric Dumont (1702) ;
Vance Oliver (1694) ;
Francis Thériault (1595) ;
Dominic Genest (1540) ;
Lucas Bernatchez (1415) ;
Pascal Lê-Huu (1356) ;
Jean-François Côté (1272) ;
1 sur 3 :
Yan Badeaux (1580) ;
Laurent Foucreault (1557) ;
Stéphane Gagnon (1518) ;
Mathieu Leblanc-Legault (1454) ;
Jean Chevalier (1307) ;
0,5 sur 3 :
Daniel Pelletier (1358) ;
Claude Belzil (1333) ;
Jason Hines (1328) ;
Sébastien Chabot (1290) ;
Phillip May (1277) ;
0 sur 3 :
Vlad Calafateanu (1611) ;
Parties
Au premier échiquier, donc, John Bleau jouait avec les blancs contre Danny Lamontagne.
La partie, d'abord bien engagée pour Danny, a tourné court sur une erreur de Danny au 15e coup : alors que son cavalier était menacé, Danny a pensé pouvoir menacer la dame avant de tasser son cavalier, mais John a répliqué par le terrible 15...Dc2, qui menace bien sûr 16...Dxh7#. Retenons donc ce principe général, que je me suis maintes fois formulé : avant de répondre à une menace par une autre menace, tourne sept fois ta main autour de l'échiquier pour être vraiment sûr que l'adversaire ne peut pas déplacer la pièce menacée en créant une autre menace.
Toutefois, la partie n'était pas tout à fait finie après la bourde de Danny, car le jeu de John, qui visait avant tout à tout échanger pour augmenter l'avantage, s'est alors montré plus imprécis. Après 21. Txc3?, le retard de Danny avait beaucoup diminué, alors que 21. Cxc3! aurait gardé aux blancs un très net avantage. Danny s'est donc accroché et pouvait espérer voir ses efforts récompensés, jusqu'à 27...Tad8 (au lieu de 27...Txf2+), où John reprenait une très large avance. John a en effet effectué ensuite la meilleure manœuvre : échanger en d2 et pousser a4 pour disloquer les trois pions liés des colonnes b et c.
Il n'a plus ensuite lâché l'avantage, pour l'emporter au terme de ce semi-marathon de 56 coups.
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Bleau-Lamontagne
Au deuxième échiquier, duel de Marc : Marc Sarra-Bournet a dû faire face à la défense française de Marc Bergeron. Et ce sont d'abord les blancs qui ont pris l'avantage, dès le dixième coup, après le pourtant naturel 10...Cxf6. Étonnamment, d'après nos amis de silicium (et non de silicone), la bonne suite pour les noirs était 10...cxd4! 11. exd7+ Fxd7 12. cxd4 e4 13. Ce5 Cxe5 14. dxe5 Fb5, et les noirs ont d'excellentes compensations pour la pièce perdue.
Après 10...Cxf6, cependant, les blancs ont joué les meilleurs coups et ont gardé un gros avantage jusqu'à 15. Fg5 (au lieu de 15. Fd2!). La position était alors redevenue égale... jusqu'au coup suivant, 16. Fxd8?, qui aurait dû signer leur perte après 16...Fxb4+ ! Les blancs étaient alors pratiquement perdus, et les noirs auraient eu un mat en sept coups qui aurait mérité un prix de beauté s'ils avaient joué le très simple et très fort 19...Td8+. Il était encore temps de le jouer un coup après, mais après 20...g5?, un coup trop compliqué pour être honnête, l'avantage noir est beaucoup moins net.
C'est alors qu'au milieu de cette mêlée, au moment où l'on s'y attendrait le moins, l'attaque noire s'est brusquement essoufflée bien que le roi blanc fût au milieu des pièces ennemies. Le tournant de la partie a certainement été 26. Rb3, coup après lequel le roi blanc n'a plus subi aucune attaque, alors que la reine blanche s'en donnait à cœur joie contre le monarque noir, devenu soudain beaucoup plus exposé que son homologue. L'erreur défensive majeure des noirs a alors été 30...Rc6, qui rapprochait beaucoup trop dangereusement le roi des cavaliers blancs. Dès lors, les blancs n'ont pas failli et ont su convertir cette position gagnante en victoire.
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Sarra-Bournet -- Bergeron
Au troisième échiquier, Daniel Bonneau avait les blancs contre Oliver May. Malheureusement, ce dernier est parti avec la copie-carbone, ce qui fait que je ne peux vous retranscrire la partie. En voici cependant un bref résumé.
Acte I : Oliver sacrifie une pièce pour se lancer dans une très forte attaque contre le roque blanc.
Acte II : Daniel stoppe l'attaque, stabilise la position et se retrouve avec une pièce de plus, contre des pions.
Acte III : Oliver, loin de se rendre, pousse ses pions et parvient in extremis à arracher la nulle à Daniel.
Un grand soulagement pour Oliver, donc, et une grande déception pour Daniel, mais que chacun se console en regardant le verre comme à moitié plein plutôt qu'à moitié vide : une nulle vaut mieux qu'une défaite !
Juste à côté, donc, j'affrontais Yvon Bluteau avec les noirs à l'échiquier 4.
Disons-le honnêtement, quoi qu'en disent les machines, je suis passé complètement à côté de la partie et ai gaffé bien avant 29...Fxf2, coup joué en grand Zeitnot et qui me condamnait à cause de 30. Tf1! trouvé immédiatement par Yvon.
Avant ce funeste 29e coup, donc, les machines donnent une évaluation toujours égale, alors que j'ai senti ma situation se dégrader très nettement après 14...e5?, qui est paradoxalement le coup que j'ai mis le plus de temps à jouer (un quart d'heure!). Avant 14...e5, j'avais l'impression d'avoir une foule de bons coups à ma disposition, alors qu'après, j'ai eu au contraire l'impression de subir une très forte pression des pièces blanches.
Alors, est-ce que je me trompe complètement dans l'évaluation de cette partie ? Je pense que 14...e5 trahit surtout mon échec à suivre un plan cohérent contre le camp adverse. Tandis que jusqu'alors, je bloquais solidement la grande diagonale blanche par mes pions et jouais à l'aile-dame contre les pièces d'Yvon, voilà que soudain, j'ai percé au centre, me créant une énorme faiblesse en e5 sur laquelle Yvon avait toute facilité pour appuyer. Ce brusque changement d'approche aurait au moins dû être précédé d'un vidage complet de la diagonale (par b6 et Tc8, par exemple), pour que ce soit cohérent : je te donne la diagonale, mais elle ne te servira à rien.
Mais comme on le sait, l'absence de plan ne contrarie pas l'ordinateur, tant s'en faut, du moment que les pertes matérielles sont modérées. C'est là, je crois, ce qui explique nos différences d'appréciation.
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Bluteau-Ripoll
Au cinquième échiquier, Réjean Plante jouait contre Éric Dumont. Si Éric a parfaitement joué les quarante (!) premiers coups, 41...b5 est une impatience qui lui a coûté cher. Ce coup offrait en effet un pion passé aux blancs, lequel est devenu cinq coups plus tard une paire de pions passés liés. Dès lors, la technique de Réjean a fonctionné à plein pour remporter sans problème la partie.
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Plante-Dumont
Très belle partie d'attaque au sixième échiquier entre Daniel Dubé et Stéphane Gagnon.
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Dubé-Gagnon
Au onzième échiquier, Dominic Genest a confirmé ses progrès en battant, sans coup férir, Sébastien Chabot avec les noirs.
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Chabot-Genest
À jeudi prochain, donc, pour la pénultième ronde !
Chronique de la ronde 2 du Montcalm III (saison 2014-2015)
Si cette deuxième ronde était très calme dans la salle, en raison du nombre de repos annoncés dès la semaine dernière, c'était en revanche la tempête sur les échiquiers et surtout une révolution dans la hiérarchie du classement : aucun des cinq premiers cotés n'a réussi à gagner ! Mieux : trois d'entre eux ont perdu face à des joueurs qui leur rendaient plus de 100 points de cote.
Cela nous rappelle, encore une fois, que les échecs sont un combat où rien n'est joué avant la partie, et qu'il faut toujours s'employer au maximum pour arracher le point complet, quel que soit l'adversaire. Voilà, en tout cas, qui donne un suspense bienvenu à ce troisième tournoi, car les favoris mettront, je pense, un point d'honneur à remonter dans les prochaines rondes. Y parviendront-ils ?
Que de surprises cette semaine ! Outre les résultats surprenants des cinq premiers échiquiers, déjà mentionnés dans l'introduction, signalons la victoire de Lucas Bernatchez (1415) sur Vlad Calafateanu (1614). Pascal Lê-Huu a, quant à lui, réussi à tirer la nulle contre Dominic Genest (1540). Sur les autres échiquiers, ce sont les mieux cotés qui se sont logiquement imposés.
Les résultats sont sur le site du club
(cliquez
ici).
Seuls quatre joueurs ont encore un score parfait, mais huit joueurs les talonnent à 1,5 en 2. Parmi les joueurs à 1 sur 2, on compte quatre joueurs à plus de 1900. Rien n'est joué, donc.
Les résultats sont sur le site du club
(cliquez
ici).
2 sur 2 :
John Bleau (1914) ;
Danny Lamontagne (1893) ;
André Bourassa (1785) ;
Marc Sarra-Bournet (1737) ;
1,5 sur 2 :
Marc Bergeron (2038) ;
Daniel Bonneau (1978) ;
Paul Cummins (1843) ;
Arthur Ripoll (1816) ;
Oliver May (1809) ;
Gabriel Boulianne (1782) ;
Yvon Bluteau (1737) ;
Eric Dumont (1702) ;
1 sur 2 :
Réjean Plante (2074) ;
Gaétan Lapierre (1949) ;
Daniel Dubé (1946) ;
Dominic Cournoyer (1942) ;
Francis Thériault (1595) ;
Yan Badeaux (1580) ;
Laurent Foucreault (1557) ;
Stéphane Gagnon (1518) ;
Lucas Bernatchez (1415) ;
Jean Chevalier (1307) ;
0,5 sur 2 :
Vance Oliver (1694) ;
Dominic Genest (1540) ;
Pascal Lê-Huu (1356) ;
Claude Belzil (1333) ;
Sébastien Chabot (1290) ;
Phillip May (1277) ;
Jean-François Côté (1272) ;
0 sur 2 :
Vlad Calafateanu (1611) ;
Mathieu Leblanc-Legault (1454) ;
Daniel Pelletier (1358) ;
Jason Hines (1328) ;
Parties
Joue-la comme Danny !
Réjean vient de jouer 25...Txd5. Mal lui en a pris ! Les blancs ont maintenant un coup très fort pour gagner. Lequel ?
Au premier échiquier, pour affronter avec les noirs Danny Lamontagne, c'est la scandinave que Réjean Plante a choisi, et sa variante mise à la mode par Tiviakov notamment avec 3...Dd6. Danny a alors utilisé un système utilisé notamment par Kasparov, où le cavalier ne va pas en f3 mais en e2, ce qui permet entre autres de ne pas craindre le clouage par Fg4 et de jouer Ff4, comme Danny l'a fait au septième coup.
Chaque camp s'est ensuite développé, mais disons-le, l'ouverture de Réjean n'a pas été une réussite, et c'est un euphémisme. En effet, sa tentative de développer le fou de cases blanches en fianchetto en poussant 6...b5 n'a pas fonctionné car c'est Danny qui a pris possession de la diagonale. Dès les dix premiers coups, les blancs étaient bien developpés et occupaient l'espace, tandis que les noirs n'avaient pas encore roqué.
À partir du 14e coup, cependant, Danny a marqué le pas et n'a pas su, semble-t-il trouvé comment profiter de son avantage. Réjean en a naturellement profité pour refaire son retard, si bien qu'au 19e coup la position était presque égale.
C'est alors que Réjean a joué le fautif 20...Cf6? : les blancs n'ont en effet aucune peine à garder le fou de cases blanches sur la diagonale par 21. Ff3, et le cavalier noir se retrouvait mal placé car en f6, il empêchait le fou noir de contrôler correctement les cases noires autour du roque fragilisé par g6. Danny est alors monté à l'attaque, comme il sait si bien le faire, par 21. h5 et 22. hxg6, qui permet la combinaison vue dans le diagramme ci-dessus. Dès lors, Réjean a eu beau faire, Danny a placé son attaque à la perfection par 26. Ce5 et 27. Cxf7, puis 28. Tde1 et 29. Txg6, après quoi les noirs sont mat en quatre !
Ce n'est qu'au 31e coup que Danny a commis une imprécision : 31. Th6+ menait au mat par 31...Fxh6 (forcé) 32. Dg8#. Au contraire, 31. Tg4 retardait le mat, qui ne venait plus que dans 7 coups... Réjean a préféré abrégé en abandonnant trois coups avant l'échéance inéluctable.
Un duel de très haute qualité, au final, dans lequel Réjean paraît avoir manqué de précision dans la défense, faille que Danny a su exploiter à merveille pour nous donner de merveilleuses positions à admirer et analyser !
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Lamontagne-Plante
La partie qui s'est jouée à l'échiquier 2 entre Marc Bergeron et Paul Cummins peut nous apprendre au moins une chose : si avoir un pion de plus peut se révéler un gros avantage dans l'ouverture et le milieu de jeu, comme ç'a été le cas pour Marc après 12. Cxc5, cela peut en revanche se révéler complètement insignifiant plus tard dans le jeu, comme ça l'est dans la position finale où les blancs ont bien un pion de plus, mais devront céder le demi-point après 50...Fxg4.
De fait, toute la partie a été comme une course de Paul derrière Marc, lequel n'a jamais lâché le pion au fil des échanges qui ont peu à peu vidé l'échiquier. Ce vidage a d'abord eu pour effet d'accentuer l'importance du pion, puis, à partir du 30e coup, celle-ci a décrû car ce pion était de fait difficile à protéger. Avec sa prise au 41e coup, la partie n'était gagnable par aucun des deux camps.
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Bergeron-Cummins
Joue-la mieux que moi !
Les blancs viennent de planter leur cavalier en d6, menaçant la tour c8 et le pion b7. Les noirs ont répliqué de manière naturelle par 40...Tc7. Pourtant, c'est une erreur. Trouve le coup gagnant qui m'a échappé ! [Indice : penser à la structure de pions.]
Au troisième échiquier, pendant ce temps, se déroulait ma partie contre Daniel Bonneau. D'après Daniel, nous avons joué la théorie jusqu'au 10e coup, où la meilleure ligne consiste à prendre en d4 du cavalier et non de la dame. L'ignorant complètement, j'ai choisi la seconde option pour éliminer les dames et profiter de mon avance de développement. Mon plan, qui s'est révélé assez efficace, a consisté, comme il est classique quand on est confronté à la française, à profiter de l'enfermement du fou de cases blanches et attaquer à l'aile-dame en profitant de ma majorité de pions.
Daniel s'est vigoureusement défendu, néanmoins, et a réussi à se dégager progressivement, de sorte à donner de l'activité à ses fous, si bien qu'aux alentours du 20e coup, la position était très indécise, chaque camp ayant des chances très sérieuses de l'emporter à la moindre erreur adverse.
Et c'est moi qui l'ai commise le premier, comme on pouvait s'y attendre, par l'irréfléchi 33. f4 ? . Certes, le temps filait et notre fatigue s'accroissait, mais il aurait dû me sauter aux yeux qu'après 33...e4, les noirs avaient un merveilleux pion passé lié qui allait me gâcher l'existence. Je croyais alors que je ne pouvais plus obtenir que la nulle, au mieux, mais c'est Daniel qui a alors gâcher son avantage par 37...Cd4? : dans cette position, le cavalier, s'il peut bloquer la colonne d surtout, peut se révéler supérieur au fou, et c'est pourquoi je n'ai pas hésité à échanger en d4 pour placer mon cavalier sur d6.
La position était alors égale, mais Daniel a commis une autre erreur que ni lui, ni moi n'avons vu : en effet, sur 40...Tc7?, 41. b5! donnait un gros avantage aux blancs. En effet, 41...axb5 est impossible car 42. Cxb5 gagne la qualité par une fourchette. Reste à attendre 42. axb6 axb6, et les blancs ont un pion passé très avancé. Quel retournement de situation ç'aurait été ! Cependant, jamais, je crois, je n'aurais été capable d'envisager un tel coup, car je voulais garder ma structure de pions.
Daniel a alors avancé son roi, et j'ai proposé la nulle à Daniel après un échange de tours, estimant (ou espérant) que nos deux positions étaient bloquées et que nous ne pouvions progresser. Daniel a refusé, à raison en fait, et a fait en sorte d'échanger son fou contre mon cavalier. S'il l'avait fait après 48. Td7, j'étais perdu ; l'échanger, comme il l'a fait, par 48. Fxd6, me redonnait l'égalité en revanche.
Mais nous étions en Zeitnot depuis un certain temps, et je voyais avec angoisse se profiler la menace 50...Td7 51. Txd7 Rxd7, après quoi mon roi devait bloquer le pion e4 pendant que le monarque noir pouvait aller croquer tous mes pions à l'aile-dame. J'ai heureusement trouvé 50. g4!, qui contrait 50...Td7 par 51. gxf5 Txd6 52. cxd6+ et les blancs sont archi-gagnants. 51...gxf5 était donc forcé. Alors, 52. Th6! était très fort et l'ordinateur me donne même l'avantage (une des suites est 52...Rd8 53. Tf6 Td3+ 54. Re2 Th3 55. Txf5 Txh2+ 56. Re3 Tb2 57. Rxe4 Txb4+ 58. Re5, et les blancs sont mieux d'après Poisson séché). Avec quatre minutes à la pendule, j'ai estimé très raisonnable d'accepter la proposition de nulle de Daniel qui me rendait la politesse.
Il existait une alternative à 50. g4, que Daniel m'a montré lors du post-mortem : 50. Tb6, qui oblige les noirs à defendre le pion b et menace de la poussée c6. Bref, les blancs tirent avantage de la position plus avancée de leur tour.
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Bonneau-Ripoll
À l'échiquier 4, l'affrontement entre André Bourassa et Daniel Dubé a tourné à la partie-fleuve car bien qu'André eût obtenu un avantage consistant contre la Méran de Daniel au 33e coup (deux pions d'avance), il ne lui a pas fallu moins de 50 coups supplémentaires pour parvenir au mat. [À noter : André a manqué une belle occasion au 18e coup : 18. f4 aurait gagné une pièce.]
Mais on connaît la résistance de Daniel, et il a bien failli encore une fois tirer de l'eau d'une pierre en obtenant au 81e coup une position de nulle après avoir éliminé le pion b. Sur l'échec 81. Tg7+, il fallait jouer 81...Rf8 et non 81...Re8? pour faire nulle. Ce gain d'un tempo aurait permis à Daniel de gagner la position de Philidor par 82...Tb6, qui est une nulle théorique.
Voilà qui doit nous encourager, une fois de plus, à réviser nos finales pour ce genre de situation où la moindre erreur peut décider du sort de la partie !
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Bourassa-Dubé
À l'échiquier 6, victoire de John Bleau sur Yan Badeaux grâce à la défense Alekhine.
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Badeaux-Bleau
À jeudi prochain pour la troisième ronde de ce Montcalm III !